La vision est un des sens primordiaux dans la communication. En effet, elle permet de se repérer dans son environnement et d’interagir avec. Une personne privée de vision aura, entre autre, des difficultés à se repérer dans l’espace. La vision fait également partie de la communication entre deux personnes. De ce fait, les personnes privées de la vue ne peuvent pas communiquer de façon optimale avec un interlocuteur. Cette partie regroupe les dispositifs et aides techniques qui permettent aux personnes ayant des déficiences visuelles, de pallier ces déficiences et de, ainsi, communiquer plus facilement.

Les déficiences auditives peuvent être un frein à la communication. Généralement, les échanges se font oralement ce qui empêche donc les déficients auditifs de suivre une conversation, d’interagir avec leur environnement. Proposer des dispositifs pour pallier ces déficiences, permet aux futurs utilisateurs d’atténuer leurs problèmes, et ainsi de communiquer plus facilement.

Pour communiquer, il est souvent nécessaire d’utiliser ses membres supérieurs. En effet, lire, écrire, utiliser un ordinateur, sont autant de tâches qui permettent de communiquer, mais qui nécessitent l’usage de ses bras. Cette partie regroupe donc les dispositifs et aides techniques qui permettent aux personnes ayant des déficiences motrices, et plus particulièrement des déficiences motrices dans les membres supérieurs, de communiquer avec les autres, directement ou indirectement.

Le handicap mental (retard mental, dans le langage courant) est un trouble généralisé perçu avant l’âge adulte, caractérisé par un déficit et un dysfonctionnement cognitifs dans au moins deux fonctionnements adaptatifs. Le handicap mental a été historiquement défini sous le score de 70 de quotient intellectuel (QI). Le handicap psychique est la reconnaissance d’une limitation de la participation d’une personne à la vie sociale, du fait de troubles psychiques graves, qui perdurent et entraînent une gêne dans son quotidien, des souffrances et/ou des troubles comportementaux légers, moyens à sévères selon la maladie. Le handicap psychique se traduit par un dysfonctionnement de la personnalité, dont les capacités relationnelles, d’autonomie et d’adaptation sont perturbées. Un trouble cognitif désigne un trouble mental. Les troubles mentaux, qui affectent plus communément les fonctions cognitives, principalement la mémoire, incluent la perception et la résolution de problèmes. Les troubles cognitifs les plus directs incluent amnésie, démence et délire.

L’usage de la parole et du langage dans la communication est primordial. La parole permet, en effet, de pouvoir exprimer ses ressentis, ses joies, ses douleurs, et d’interagir avec les autres. Le langage, quant à lui, permet de poser des mots sur ses idées. Les personnes qui sont privées de la parole ou du langage sont donc confrontées à un obstacle pour communiquer avec le monde. Cette partie regroupe donc les dispositifs et aides techniques qui permettent aux personnes ayant des déficiences du langage ou de la parole, de faciliter leur communication avec leur environnement.

Les activités quotidiennes telles que l’alimentation deviennent difficiles lorsque l'on est en situation de handicap. Faire les courses, suivre une recette, manipuler des ustensiles... sont autant d'activités essentielles qui peuvent devenir pénibles. De plus, certains handicaps peuvent provoquer des troubles lors de l'alimentation (trouble de la déglutition, difficulté de mastication, bavage...).

Les besoins spécifiques des enfants en situation de handicap rendent plus difficiles leurs parcours scolaires (besoin d’assistance, de matériels spécifiques, d’aménagements adaptés, etc.). Ainsi, les personnes en situation de handicap disposent souvent d’un niveau de qualification inférieur à la moyenne. Les mêmes difficultés se retrouvent dans le monde du travail, leur handicap limitant l’étendue des tâches qu’ils peuvent exercer.

L’accès des personnes en situation de handicap à la vie culturelle et aux loisirs reste encore très limité. Le handicap rend difficile certaines pratiques, notamment sportives, ainsi que les déplacements et l’accessibilité des lieux. Ainsi, les personnes en situation de handicap sont deux fois plus nombreuses à ne pas assister à des spectacles que le reste de la population : 25 % contre 13 % (Insee, 2001).

Si des progrès ont été faits pour faciliter le quotidien des personnes en situation de handicap, l’accès aux soins reste un enjeu important. De nombreux éléments rendent les soins des personnes en situation de handicap compliqués voire les poussent à y renoncer, en particulier des difficultés d’accès physique, de communication, une autonomie réduite ou encore une place insuffisante accordée à l’entourage.